Photos : copyright Pierre Gable, tous droits réservés.
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L’aventure musicale est passée par le Jazz et le Blues pour revenir aux premiers émois : la chanson.
La poésie, celle de Verlaine, Hugo, Banville , mais aussi celle d’auteurs d’aujourd’hui, s’est invitée naturellement avec sa musicalité pour se marier au timbre cristallin de la Cithare.
L’ambiance est intimiste.
Les chansons prennent des couleurs modales pour laisser flotter et respirer les mots, avec finesse…
Les sonorités chaleureuses de la flûte répondent à la voix.
Une invitation à la rêverie et au voyage.
• Compositions : Bruno Tisserand
• Flûte traversière : Nicolas Salles
• Flûtes traditionnelles : Nicolas Salles
• Enregistrements : Bernard Monod
Il existe différentes formes de cithares, les petites n’ont que quelques cordes.
Les plus grandes ont une partie accompagnement permettant de faire des accords avec la main gauche ( en général 4 ou 7 cordes par accords) , la main droite jouant la mélodie.
On joue au doigt, avec des onglets ou encore au médiator.
La cithare que j’utilise est un instrument à accords du luthier italien Luca PANETTI, avec la particularité de n’avoir que 3 cordes par accord (il n’y a pas la tierce).
Sa table d’harmonie est en bambou, ce qui lui donne ces sonorités riches, pleines, rondes, chaudes !
La musique de cet instrument enveloppe alors l’espace en douceur, respire, retient le temps, coule, flatte l’oreille, apaise…
Maintenant que je dors tranquille
Bateau dérivant vers les îles
Ne m’en veuillez pas s’il vous plaît
Je n’ai pas vraiment fait exprès
Ne pleurez pas dans mon sillage
Dites-moi plutôt bon voyage
J’en ai tant fait de mon vivant
Ballotté par les quatre vents
J’ai tant vogué dans tant d’histoires
Relâché dans tant de mémoires
Tant battu dans vos cœurs à vous
Que ce moment m’a été doux
Ne pas crier ne rien maudire
Pleurer un peu et puis sourire
Vous m’aimiez et je vous aimais
Ça ne mourra plus désormais
Je vous dois une tendre vie
De coups de vent et d’embellies
Et sachant que je suis content
Venez à moi de temps en temps
Des hauts rivages de pelouse ocre,
Piquées de canches et de callunes,
Les grandes marées de brumes montent à l’heure des aurores.
Sous l’écume légère du vent
Qui bat contre le ventre de la montagne,
La mer reste invisible.
Le soleil devenu maître, dans l’heure, dissipe tous les imaginaires.
Et sous le voile pâle des flots qui s’évapore en dansant,
Du monde, par transparence, on entrevoit alors toutes les racines.
Le ciel d’étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l’ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.
Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l’onde où luit
Le drap d’or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.
Puis la nuit fait un pas encore.
Tout à l’heure, tout écoutait.
Maintenant nul bruit n’ose éclore ;
Tout s’enfuit, se cache et se tait.
Tout ce qui vit, existe ou pense,
Regarde avec anxiété
S’avancer ce sombre silence
Dans cette sombre immensité.
C’est l’heure où toute créature
Sent distinctement dans les cieux,
Dans la grande étendue obscure,
Le grand Être mystérieux !
Je fais mon train
En mendiant mon pain.
Là-bas sur la montagne
Je bâtis ma maison
Avec du blanc d’Espagne
Et des petits bâtons.
Je fais mon train
En mendiant mon pain.
Je n’ai qu’une chemise
Pour mon équipement
Et quand vient la lessive
Je la sèche au beau temps.
Je fais mon train
En mendiant mon pain.
Quand je vais à l’église,
On me fait comme au roi :
Tout le monde s’empresse
De s’éloigner de moi.
Je fais mon train
En mendiant mon pain.
Ce qu’on voit à ma suite
A mon enterrement,
Ce sont les poux, les puces
Qui s’en vont en pleurant.
Je fais mon train
En mendiant mon pain
Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau.
Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit.
Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient, nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour.
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392 rue du Goulot
54220 Malzéville